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Contes et comptines de Noël

Petite histoire de Noël

Y'a d'la joie à la maison, Eliott et Lili sont heureux, saviez-vous ? Un air différent flotte dans l'air, les fleuristes exposent les sapins, des petits, des moyens, des grands, les marchands proposent guirlandes et boules brillantes, paillettes et décors surgissent au coin des rues,l'air devient plus frais. Les écharpes et les bonnets se montrent, les promenades au jardin s'écourtent. Au chaud, à la maison, les petites têtes pourtant voyagent : elles partent vers un pays lointain aussi vrai qu'un rêve...

Ce monde magique plein d'aimables pensées les entraîne là où se trouve une vaste étendue glacée nommée pôle Nord. Pourquoi le Pôle Nord, et bien parce que ! Mais encore ? Par ce que c'est là où vit le Père Noël, pardi !

Ceux qui jouent les grands ont l'air d'en douter, ils sourient d'un air entendu, mais les petits disent la vérité, ils sont formels, les secrets, ils connaissent. Le pôle Nord est le lieu de vie du père Noël. S'y trouvent sa maison et la fabrique de jouets. Ils savent aussi que, pour eux, tous les lutins de l'atelier travaillent sans relâche : ils scient, assemblent, cloutent, vissent, peignent, en quelques mots : ils fabriquent avec cœur les jouets qui seront distribués la nuit de Noël.

Eliott et Lili discutent. Ils ont préféré écrire pour plus de sûreté, et épargner la peine de choisir au père Noël, penser à tant d'enfants n'est pas une mince affaire : le Père Noël a du désormais lire leurs lettres.- ils se sont " décarcassés "l'un a écrit en s'appliquant vraiment, a disposé de jolis autocollants sur sa carte pleine de promesses, l'autre a dessiné avec toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et c'est loin d'être facile de " faire " le scooter à télécommande avec la poupée casquée ou de dessiner tous les bisous qu'on a dans le cœur pour lui...-

– Tu crois qu'il a donné des instructions, tu crois qu'il ne va rien oublier ?
- Oh, il va faire comme il pourra, parfois il fait en plus des surprises, souviens-toi, chez Papi et mamie ! Il était passé et comme il n'y a plus d'enfants chez eux, il a laissé des cadeaux pour les petits enfants, pour nous quoi ... c'était drôlement bien !

– Ah oui, c'est vrai. Du coup, ça faisait deux fois !
Les étoiles sont dans les yeux, les sourires arborés, l'attente commence.
– Maman, c'est bientôt Noël, dis ?
– Ca se rapproche mon lapin, encore quelques grammes de patience.
– Mais, c'est quand, dis ?
– Dans un peu moins d'un mois.
– C'est long un mois ?
– Un peu. Si tu veux, nous pourrons compter les jours avec un calendrier de l'avent, celui où derrière chaque jour, se cache un petit chocolat.
– Ouiiiiiiii ! ... mais dis le Père Noël, pourquoi on ne le voit jamais... J'aimerais bien le rencontrer... et puis, comment il fait pour passer par la cheminée avec son bidon tout rond...
– Et son sac plein de jouets en plus. C'est tout simple, il a un secret –maman chuchote- il se rétrécit, se transforme, puis il reprend sa vraie taille. Et si aucun enfant ne le voit ce soir-là, c'est par ce qu'il est discret. Il est un peu timide, ça le fait rougir qu'on le remercie alors il préfère passer quand les enfants sont plongés dans le plus profond des sommeils, il aime les regarder rêver et il se réjouit de la bonne surprise qu'ils auront en s'éveillant. Tu sais, il a fort à faire, tu te rends compte, une seule nuit pour toutes les maisons du monde…
– Heureusement qu'il a des assistants pour l'aider maman.
– C'est vrai, mais c'est tout de même beaucoup de travail pour lui, il doit faire vite.
– On a bien fait de lui écrire alors.
– Bien sûr

Alors pour tous ces dons qui ont la valeur de l'attente, du désir, du rêve, pour cette bienveillance, cette bonne humeur, cet esprit de fête, cette grande réunion de famille, cette magie de Noël, nous voudrions souhaiter une éternelle santé au Père Noël et qu'il poursuive cette tâche qui remue tant les cœurs de nos petits.

Comptines

Petit garcon

Dans son manteau rouge et blanc
Sur un traîneau porté par le vent
Il descendra par la cheminée
Petit garçon il est l'heure d'aller se coucher
Tes yeux se voilent, écoute les étoiles
Tout est calme, reposé, entends-tu les clochettes tintinnabuler ?
Demain matin, petit garçon, tu trouveras dans tes souliers
Tous les jouets dont tu as rêvé,
Petit garçon il est l'heure d'aller se coucher

Vive le vent

Vive le vent (bis)
Vive le vent d'hiver.
Qui s'en va, tout en soufflant,
Dans les grands sapins verts.
Oh ! Vive le vent (bis)
Vive le vent d'hiver,
Boule de neige et jour de l'An,
Et bonne année grand-mère !

Petit papa Noël

C'est la belle nuit de Noël
La neige étend son manteau blanc
Et les yeux levés vers le ciel
A genoux,
les petits enfants
Avant de fermer les paupières
Font une dernière prière :

Refrain
Petit Papa Noël
Quand tu descendras du ciel
Avec des jouets par milliers
N'oublies pas mon petit soulier

Mais avant de partir
Il faudra bien te couvrir
Dehors tu vas avoir si froid
C'est un peu à cause de moi
Il me tarde tant que le jour se lève
Pour voir si tu m'as apporté
Tous les beaux joujoux
Que je vois en rêve
Et que je t'ai commandés

Refrain

Le marchand de sable est passé
Les enfants vont faire dodo
Et tu vas pouvoir commencer Avec ta hotte sur le dos
Au son des cloches des églises
Ta distribution de surprises

Refrain

Et quand tu seras sur ton beau nuage
Viens d'abord sur notre maison
Je n'ai pas été tous les jours très sage
Mais j'en demande pardon

Refrain

Voici la Noël

Voici la Noël, le temps des veillées (bis)
Tous les fiancés sont à l'assemblée
Le mien n'ira pas, j'en suis assurée
Il est à Paris ou bien en Vendée
Qu'apportera-t-il à sa bien aimée
Chapelet d'argent, ceinture dorée
Ou bien le bouquet de la fiancée

Refrain
Va mon ami va
La lune se lève
Va mon ami va
La lune s'en va !

Douce nuit

Douce nuit, sainte nuit
Dans les cieux, l'astre luit.
Le mystère annoncé s'accomplit .
Cet enfant sur la paille endormi,
C'est l'amour infini, c'est l'amour infini.

Paix à tous, gloire au Ciel
Gloire au sein maternel.
Qui pour nous en ce jour de Noël,
Enfanta le sauveur éternel,
Qu'attendait Israël,
Qu'attendait Israël.

Saint enfant, doux agneau.
Qu'il est grand, qu'il est beau.
Entendez résonner les pipeaux,
Des bergers conduisant leurs troupeaux
Vers son humble berceau, vers son humble berceau.

Il est ne le divin enfant

Refrain :
Il est né le divin enfant
Jouez hautbois, résonnez musette
Il est né le divin enfant
Chantons tous son avènement
- Depuis plus de quatre mille ans
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans
Nous attendions cet heureux temps
- Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement
- O Jésus, ô roi tout puissant
Tout petit enfant que vous êtes
O Jésus, ô roi tout puissant
Régnez sur nous entièrement

Conte de Noël (Guy de Maupassant)

Le docteur Bonenfant cherchait dans sa mémoire, répétant à mi-voix : " Un souvenir de Noël ?… Un souvenir de Noël ?… "
Et tout à coup, il s'écria :
- Mais si, j'en ai un, et un bien étrange encore ; c'est une histoire fantastique. J'ai vu un miracle ! Oui, mesdames, un miracle, la nuit de Noël.
Cela vous étonne de m'entendre parler ainsi, moi qui ne crois guère à rien. Et pourtant j'ai vu un miracle ! Je l'ai vu, fis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s'appelle vu.
En ai-je été fort surpris ? non pas ; car si je ne crois point à vos croyances, je crois à la foi, et je sais qu'elle transporte les montagnes. Je pourrais citer bien des exemples ; mais je vous indignerais et je m'exposerais aussi à amoindrir l'effet de mon histoire.

Je vous avouerai d'abord que si je n'ai pas été fort convaincu et converti par ce que j'ai vu, j'ai été du moins fort ému, et je vais tâcher de vous dire la chose naïvement, comme si j'avais une crédulité d'Auvergnat.
J'étais alors médecin de campagne, habitant le bourg de Rolleville, en pleine Normandie.

L'hiver, cette année-là, fut terrible. Dès la fin de novembre, les neiges arrivèrent après une semaine de gelées. On voyait de loin les gros nuages venir du nord ; et la blanche descente des flocons commença.
En une nuit, toute la plaine fut ensevelie.

Les fermes, isolées dans leurs cours carrées, derrière leurs rideaux de grands arbres poudrés de frimas, semblaient s'endormir sous l'accumulation de cette mousse épaisse et légère.
Aucun bruit ne traversait plus la campagne immobile. Seuls les corbeaux, par bandes, décrivaient de longs festons dans le ciel, cherchant leur vie inutilement, s'abattant tous ensemble sur les champs livides et piquant la neige de leurs grands becs.
On n'entendait rien que le glissement vague et continu de cette poussière tombant toujours.
Cela dura huit jours pleins, puis l'avalanche s'arrêta. Là terre avait sur le dos un manteau épais de cinq pieds.
Et, pendant trois semaines ensuite, un ciel clair, comme un cristal bleu le jour, et, la nuit, tout semé d'étoiles qu'on aurait crues de givre, tant le vaste espace était rigoureux, s'étendit sur la nappe unie, dure et luisante des neiges.
La plaine, les haies, les ormes des clôtures, tout semblait mort, tué par le froid. Ni hommes ni bêtes ne sortaient plus : seules les cheminées des chaumières en chemise blanche révélaient la vie cachée, par les minces filets de fumée qui montaient droit dans l'air glacial.

De temps en temps on entendait craquer les arbres, comme si leurs membres de bois se fussent brisés sous l'écorce ; et, parfois, une grosse branche se détachait et tombait, l'invincible gelée pétrifiant la sève et cassant les fibres.

Les habitations semées çà et là par les champs semblaient éloignées de cent lieues les unes des autres. On vivait comme on pouvait. Seul, j'essayais d'aller voir mes clients les plus proches, m'exposant sans cesse à rester enseveli dans quelque creux.
Je m'aperçus bientôt qu'une terreur mystérieuse planait sur le pays. Un tel fléau, pensait-on, n'était point naturel. On prétendit qu'on entendait des voix la nuit, des sifflements aigus, des cris qui passaient.
Ces cris et ces sifflements venaient sans aucun doute des oiseaux émigrants qui voyagent au crépuscule, et qui fuyaient en masse vers le sud. Mais allez donc faire entendre raison à des gens affolés. Une épouvante envahissait les esprits et on s'attendait à un événement extraordinaire.
La forge du père Vatinel était située au bout du hameau d'Épivent, sur la grande route, maintenant invisible et déserte. Or, comme les gens manquaient de pain, le forgeron résolut d'aller jusqu'au village. Il resta quelques heures à causer dans les six maisons qui forment le centre du pays, prit son pain et des nouvelles, et un peu de cette peur épandue sur la campagne.
Et il se mit en route avant la nuit.

Tout à coup, en longeant une haie, il crut voir un œuf dans la neige ; oui, un œuf déposé là, tout blanc comme le reste du monde. Il se pencha, c'était un œuf en effet. D'où venait-il ? Quelle poule avait pu sortir du poulailler et venir pondre en cet endroit ? Le forgeron s'étonna, ne comprit pas ; mais il ramassa l'œuf et le porta à sa femme.
" Tiens, la maîtresse, v'là un œuf que j'ai trouvé sur la route ! "
La femme hocha la tête :
" Un œuf sur la route ? Par ce temps-ci, t'es soûl, bien sûr ?
- Mais non, la maîtresse, même qu'il était au pied d'une haie, et encore chaud, pas gelé. Le v'là, j'me l'ai mis sur l'estomac pour qui n'refroidisse pas. Tu le mangeras pour ton dîner. "
L'œuf fut glissé dans la marmite où mijotait la soupe, et le forgeron se mit à raconter ce qu'on disait par la contrée. La femme écoutait toute pâle. " Pour sûr que j'ai entendu des sifflets l'autre nuit, même qu'ils semblaient v'nir de la cheminée. "
On se mit à table, on mangea la soupe d'abord, puis, pendant que le mari étendait du beurre sur son pain, la femme prit l'œuf et l'examina d'un œil méfiant.
" Si y avait quelque chose dans c’t'œuf ?
- Qué que tu veux qu'y ait ?
- J'sais ti, mé ?
- Allons, mange-le, et fais pas la bête. "
Elle ouvrit l'œuf. Il était comme tous les œufs, et bien frais.

Elle se mit à le manger en hésitant, le goûtant, le laissant, le reprenant. Le mari disait : " Eh bien ! qué goût qu'il a, c’t'œuf ? "
Elle ne répondit pas et elle acheva de l'avaler ; puis, soudain, elle planta sur son homme des yeux fixes, hagards, alliolés, leva les bras, les tordit et, convulsée de la tête aux pieds, roula par terre, en poussant des cris horribles.

Toute la nuit elle se débattit en des spasmes épouvantables, secouée de tremblements effrayants, déformée par de hideuses convulsions. Le forgeron, impuissant à la tenir, fut obligé de la lier.

Et elle hurlait sans repos, d'une voix infatigable :
" J'l'ai dans l'corps ! J'l'ai dans l'corps ! "
Je fus appelé le lendemain. J'ordonnai tous les calmants connus sans obtenir le moindre résultat. Elle était folle.
Alors, avec une incroyable rapidité, malgré l'obstacle des hautes neiges, la nouvelle, une nouvelle étrange, courut de ferme en ferme : " La femme du forgeron qu'est possédée ! " Et on venait de partout, sans oser pénétrer dans la maison ; on écoutait de loin ses cris affreux poussés d'une voix si forte qu'on ne les aurait pas crus d'une créature humaine.
Le curé du village fut prévenu. C'était un vieux prêtre naïf. Il accourut en surplis comme pour administrer un mourant et il prononça, en étendant les mains, les formules d'exorcisme, pendant que quatre hommes maintenaient sur un lit la femme écumante et tordue.
Mais l'esprit ne fut point chassé.
Et la Noël arriva sans que le temps eût changé.

La veille au matin, le prêtre vint me trouver :
" J'ai envie, dit-il, de faire assister à l'office de cette nuit cette malheureuse. Peut-être Dieu fera-t-il un miracle en sa faveur, à l'heure même où il naquit d'une femme. "
Je répondis au curé :
" Je vous approuve absolument, monsieur l'abbé. Si elle a l'esprit frappé par la cérémonie (et rien n'est plus propice à l'émouvoir), elle peut être sauvée sans autre remède. "
Le vieux prêtre murmura :
" Vous n'êtes pas croyant, docteur, mais aidez-moi, n'est-ce pas ? Vous vous chargez de l'amener ? " Et je lui promis mon aide.
Le soir vint, puis la nuit ; et la cloche de l'église se mit à sonner, jetant sa voix plaintive à travers l'espace morne, sur l'étendue blanche et glacée des neiges.
Des êtres noirs s'en venaient lentement, par groupes, dociles au cri d'airain du clocher. La pleine lune éclairait d'une lueur vive et blafarde tout l'horizon, rendait plus visible la pâle désolation des champs.
J'avais pris quatre hommes robustes et je me rendis à la forge.
La possédée hurlait toujours, attachée à sa couche. On la vêtit proprement malgré sa résistance éperdue, et on l'emporta.
L'église était maintenant pleine de monde, illuminée et froide ; les chantres poussaient leurs notes monotones ; le serpent ronflait ; la petite sonnette de l'enfant de chœur tintait, réglant les mouvements des fidèles.
J'enfermai la femme et ses gardiens dans la cuisine du presbytère, et j'attendis le moment que je croyais favorable.

Je choisis l'instant qui suit la communion. Tous les paysans, hommes et femmes, avaient reçu leur Dieu pour fléchir sa rigueur. Un grand silence planait pendant que le prêtre achevait le mystère divin.
Sur mon ordre, la porte fut ouverte et les quatre aides apportèrent la folle.
Dès qu'elle aperçut les lumières, la foule à genoux, le chœur en feu et le tabernacle doré, elle se débattit d'une telle vigueur, qu'elle faillit nous échapper, et elle poussa des clameurs si aiguës qu'un frisson d'épouvante passa dans l'église ; toutes les têtes se relevèrent ; des gens s'enfuirent.
Elle n'avait plus la forme d'une femme, crispée et tordue en nos mains, le visage contourné, les yeux fous.
On la traîna jusqu'aux marches du chœur et puis on la tint fortement accroupie à terre.

Le prêtre s'était levé ; il attendait. Dès qu'il la vit arrêtée, il prit en ses mains l'ostensoir ceint de rayons d'or, avec l'hostie blanche au milieu, et, s'avançant de quelques pas, il l'éleva de ses deux bras tendus au-dessus de sa tête, le présentant aux regards effarés de la démoniaque.
Elle hurlait toujours, l'œil fixé, tendu sur cet objet rayonnant.
Et le prêtre demeurait tellement immobile qu'on l'aurait pris pour une statue. Et cela dura longtemps, longtemps.
La femme semblait saisie de peur, fascinée ; elle contemplait fixement l'ostensoir, secouée encore de tremblements terribles, mais passagers, et criant toujours, mais d'une voix moins déchirante.
Et cela dura encore longtemps.
On eût dit qu'elle ne pouvait plus baisser les yeux, qu'ils étaient rivés sur l'hostie ; elle ne faisait plus que gémir ; et son corps raidi s'amollissait, s'affaissait.
Toute la foule était prosternée, le front par terre.
La possédée maintenant baissait rapidement les paupières, puis les relevait aussitôt, comme impuissante à supporter la vue de son Dieu. Elle s'était tue. Et puis soudain, je m'aperçus que ses yeux demeuraient clos. Elle dormait du sommeil des somnambules, hypnotisée, pardon ! vaincue par la contemplation persistante de l'ostensoir aux rayons d'or, terrassée par le Christ victorieux.
On l'emporta, inerte, pendant que le prêtre remontait vers l'autel.
L'assistance, bouleversée, entonna le Te Deum d'action de grâces.
Et la femme du forgeron dormit quarante heures de suite, puis se réveilla sans aucun souvenir de la possession ni de la délivrance.
Voilà, mesdames, le miracle que j'ai vu.
Le docteur Bonenfant se tut, puis ajouta d'une voix contrariée : " Je n'ai pu refuser de l'attester par écrit. "

Guy de Maupassant
Publié dans Le Gaulois, 25 décembre 1882

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